Poèmes en prose et en vers, en Français, évidemment.
NB: Merci de corriger vos fautes d'orthographe, d'avoir une syntaxe claire et un niveau de grammaire acceptable. Nous recherchons une certaine qualité d'écrit tant dans la forme que dans le fond.
Trauma by Dario-L-Art, literature
Literature
Trauma
Assimile mon être, laisse-moi à peine en vie Gave-toi de chacune des parties restantes de mon esprit Piétine la carte routière De mon imaginaire Plus rien au cœur J’en suis conscient Admire ton forfais Vois mon véritable visage embossé De force, désocculte Mes idéaux ne demandant qu’à s’exhiber Toi, femme Femme unique Se balançant d’un ciel fendu, impossible à cicatriser Pour exploiter le temps d’une nuit Infinie L’état de santé De ma réalité Il n’y a que toi Heureusement Qui peut me blesser Il n’y a que toi Malheureusement Qui peut me soigner
dans mon ciel
il n’y a pas d’étoile
seulement un astre artificiel
un satellite uniquement se dévoile
dans ma ville
plane le smog toxique
l’urbaine nitescence futile
m’occulte la toile cosmique
dans mes soirs l’azur gris
est plus foncé plus sombre
que l'éther de minuit
mon avenir est dans l’ombre
mine basse et air bête
rien ne sert de lever la tête
Une ritournelle prenant la tête Un Ouroboros se mordant la queue Un vinyle tournant dans le vide Un marin voguant sans destination Une pièce de théâtre n'ayant pas de dernier acte Un film n'ayant pas de générique Un joueur de jazz improvisant sans cesse Une bouteille à la mer n'atteignant pas le rivage Une métaphore ne s'arrêtant pas d'être filée Une cantatrice tenant sa note Un politique mentant à ses électeurs Un pigeon grignotant ses graines Un sportif s'entrainant jusqu'à épuisement Un ivrogne buvant à l'excès Une maitresse reprenant ses élèves Un bibliothécaire demandant le silence La pluie tombant dans les rivières L'arc en ciel traversant le ciel Un désert s’étendant dans l’horizon Une aurore boréale luisant au Pôle Nord Une étoile naissant dans la galaxie Une phrase sans le point final
S’entêter à se traîner Arguer d’être décédé Le prétexte du moindre effort Être mort-vivant ou vivant-mort La mode de la génération fourvoyée Dont tous prétendent fièrement personnifier S’entraîner pour le cynisme; ce nouveau sport Ou ne pas savoir quoi faire de son corps L’enthousiasme est l’ennemi Une tragédie tournant à la comédie Rhapsodie tellement tendance Brûler dans le poêlon de l’indifférence Boucaner le marasme, pour un jour, une vie La satisfaction de faire du mauvais esprit Lypémanie des âmes comme science Mais secrètement heureux en silence
Autobiographie d'un cigare presidentiel by Dario-L-Art, literature
Literature
Autobiographie d'un cigare presidentiel
Pour ceux que ça intéresse; voici une affaire loin d’être banale C’est ma petite story à moi qui en a vite poussé un au tribunal Une excitante péripétie m’ayant rapidement fait gagner en sagesse À propos non pas d’une histoire de politique mais… de fesses Moi si impatient qui dans ma jeunesse ne demandais qu’à être allumé On a exaucé mes voeux mais quand même pas au point de brûler En me sortant de l’armoire pour d’une certaine manière servir le pays Ainsi que pour servir la jolie dame à l’épaisse crinière foncée aussi Au printemps de ma vie, je me suis alors poser tant de questions Sur mon avenir, ma vocation, sur ma destinée, autant ma mission Qui, semble-t-il, était celle de procurer du plaisir aux épicuriens Entre les doigts de ceux qui savent habilement utiliser leurs mains Donc j’ai eu la chance de ne pas avoir de conseiller d’orientation Puisqu’on m’a précisément orienté dans une seule et unique direction Je n’ai pas plus eu à choisir entre mourir en cendres ou vivre
A la Fin des Temps Le Soleil retrouve la Lune Les Astres jumeaux dansent Au côté des Etoiles Ils sont heureux de se retrouver Entrainant l'univers dans leur ronde De leurs yeux célestes Tombent des larmes météores Une dernière valse Pour la Fin des Temps Un dernier Big Bang Qui devient néant Mais elle est loin La Fin des Temps Dormez bien, mes petits, Sous le voile lunaire étoilé Que la lumière solaire Vous guide au matin
Oh que j’ai l’air intelligent, tellement brillant Lorsque je prononce le mot « Administratif » Je me prends chaque jour pour le président De mon entreprise, de mon commerce fictif Je bullshite quand je parle de portefeuilles et d’actions De placements financiers puis de fluctuations du marché Ma stagiaire sur qui, j’en suis certain, je fais forte impression Avec mon haleine de café et ma moumoute peignée sur le côté J’aime bien mentionner à tour de bras des chiffres sans savoir Toujours idiotement, qu'est-ce que what the fuck je déblatère Un matin j’irai en politique afin de grainer le verre du pouvoir Car visiblement, je suis merdique dans le monde des affaires Mes employés un peu demeurés ne pigent rien à ma philosophie Ils ont juste hâte de se voir grand, de se sentir important comme moi Des bobettes anti-trace-de-break, c’est ce que produit ma compagnie Pour les p’tit boss des bécosses bedonnants, transpirants et bourgeois Au Premier ministre et à ses porteux de valise, on en a
Minois, pommettes et babines by Dario-L-Art, literature
Literature
Minois, pommettes et babines
I J’ai encore une fois cette envie qui se manifeste De restituer sur papier quelques vers indigestes Furieusement, naturellement, pour simplement À nouveau vous faire perdre votre précieux temps Non, je ne vais point le nier ou m’en cacher J’adore me présenter régulièrement avec cette idée Cette idée provoquée par d’artificielles images Par des effigies pixellisées, par de si jolis visages Des visages demandant d’être visualisés hâtivement Apparaissant pour ensuite disparaître rapidement Minois, pommettes, babines qui tellement inspirent Des battements de cœur, des chaleurs ou des rires II Maintenant, déroulez patiemment la page Pour en voir plus, pour en admirer davantage Sniffer puis éternuez des lignes de désir Qui vous feront vite oublier l’envie de me lire Salivez vous aussi une incohérente strophe complète Et se noieront les déliriums tourmentés des poètes Dans ces illusions de figures aux lèvres pulpeuses Dans des selfies de princesses combien précieuses Aux nez pointus
Obéissance aliénante À la galerie des horreurs morales Mission de débusquer le mal Lucidité et bon sens déboulant la pente Petites lucarnes enseignant quoi penser Haut-parleurs baratineurs dictant quoi détester Poings en l’air parés à s’envoler Chevaux de l’inquisition en cavale Comme danse les potences impatientes Tolérance dans la tourmente Au diable le tribunal Tabloïdisation de quoi haïr Et rien ne sert de réfléchir Dans le nouvel empire
Parce que ça fait trop longtemps Quelques mots écrits, simplement Inspirés par ce visage combien parfait Voici de tristes vers délaissés Qui n’ont rien de bien original Et qui ne dévoilent rien que tu ne saches déjà Mais qui ont pour but de te raconter simplement Que tes yeux fascinants Au bleu dans lequel je me noierais volontiers M'ont tellement manqué Mystérieuse Léa Pour toi, poétesse adorée Ange en bottines Au pouvoir de transformer un cœur En champ de ruines Toute mon affection Et mes salutations Reste près et donne-moi de tes nouvelles Ma poésie n’en sera que plus belle